Si vous avez l’impression que votre vie n’est pas parfaite (comme tout le monde à vrai dire), pour ne pas dire à chier, (on en est là ?), alors il est fort probable que vous ayez un (ou plusieurs de ces 3 grands problèmes dans la vie)
Avec les années qui passent, les rencontres qu’on fait, on remarque régulièrement que les mêmes soucis reviennent sur la table pour la majorité d’entre nous!
Des ami.es se confient régulièrement à moi sur leur vie relationnelle, leur couple, leur vie sociale, etc.
Chez les plus de 6000 personnes à qui j’envoie un petit mail chaque jour, c’est souvent des questions sur l’argent, sur les compétences, sur le manque de confiance en soi … tout ce qui empêche une personne d’avancer.
Et forcément, on en sort 3 ou 4 grand problèmes majeurs qui identifient facilement les 90% de la population.
J’ai piqué votre curiosité ? Allons y pour ces grands traits de vie et ce que vous pourriez peut-être penser à faire pour ça !
Je ne sais pas quoi faire pour mon avenir – je crains d’avoir emprunté la mauvaise voie
Se tromper de chemin de vie, ça arrive à tout le monde. Certains de vos amis ont sans doute ce sentiment également. Ne croyez pas être le.a seul.e
Réfléchissez donc à ça : Vous avez 15 ans (important), vous êtes parti.e vous promener dans les bois, et il y a des dizaines de chemins. Certains mènent à des lacs, d’autres à la sortie du bois. Certains sont même des cul de sac.
Qu’allez-vous faire si au bout de 5 minutes, vous vous retrouvez à la sortie du bois ou dans un cul de sac ?
Je ne sais pas pour vous, mais si je pars pour me balader à 15 ans, je fais demi-tour et je cherche un autre chemin. J’ai l’énergie nécessaire d’un ado pour recommencer mon parcours différemment.
Vous faites ça aussi ?
Bon, si vous répondez non, je ne peux pas faire grand chose pour vous ! Si à 15 ans vous abandonniez déjà face à ce genre de petit détail, c’est qu’il y a un sacré boulot à faire sur vous-même.
Maintenant, vous avez 50 ans. Toujours en forme, vous revenez dans le même bois mais ne vous souvenez plus du tout de la direction à prendre.
Vous refaites exactement la même erreur et vous retrouvez 10 minutes plus tard dans un cul de sac.
Vous faites quoi ?
Désolé de vous choquer… mais la première solution (pour ne pas croupir sur place), c’est de faire au moins demi-tour.
Et est-ce qu’après 10 minutes aller, 10 minutes retour, vous allez abandonner votre balade sympathique pour rentrer chez vous ?
Je ne pense pas. Enfin j’espère pour vous. Moi je fais demi-tour, et je recommence, à 15 ans comme à 50.
Alors ? Vous recommencez ?
Si vous avez répondu OUI, lisez la suite ! Sinon, prenez une corde… c’est l’heure!
Ok, alors maintenant que vous avez fait ce petit exercice, dîtes-moi: votre histoire de vie, est-elle si différente de cette balade dans les bois ? Avez-vous autant changé entre vos 15 ans et vos 50 ans ?
Alors pour la dernière question, la réponse est simple… vous êtes qui vous êtes (à l’intérieur surtout) et vous n’allez pas changer en claquant des doigts. Vous allez passer toute votre vie avec vous-même. Ce même “moi” qui ne changera pas au fond de lui. Que vous soyez ado, ou proche de la retraite, votre caractère (à moins de gros bouleversements psychiatriques dans votre vie, et vous n’être coupables de rien) ne changera pas.
Pour la première question, eh bien non ! Votre vie, c’est votre grande balade. Enfin, c’est comme ça que je le vois personnellement et c’est ce qui me fait prendre la majorité de mes grandes décisions.
Alors si vous avez l’impression d’avoir emprunter la mauvaise route dans votre vie, la meilleure chose à faire est de freiner MAINTENANT !
Faites un putain de demi-tour et recommencez… changez de chemin.
Alors oui, c’est pas facile, il y a la maison à payer, les enfants qui sont biens dans leur école, la routine quotidienne, l’autre que l’on ne veut pas blesser, etc.
Des excuses comme celles-ci, on peut s’en trouver des tonnes… et c’est tellement plus facile de pourrir sur place que de chercher à faire mieux. Soyons honnêtes, au fond, c’st bien cela non ?
Mais non ! Vous êtes là pour profiter un max ! Pour faire VOTRE chemin de vie ! Vous vous êtes trompés sur la région où vous vouliez vivre ? déménagez !
Vous partez au boulot avec des pieds de plombs ? Changez-en !
La vie ne doit pas être subie… et c’est malheureux de voir tant de monde ne pas y réfléchir. Ne pas se poser de questions. Ne pas prendre le temps de vivre vraiment, finalement
Alors certains s’en posent tout de même quelques unes… mais trouvent les bons murs à monter pour éviter de prendre des décisions. Les enfants sont encore petits, ça va les déranger psychologiquement. Je vais attendre que la maison soit payée pour en partir, etc.
Alors pour faire simple, pour tout ce qui est matériel, eh bien on s’en fout! Si votre vie dépend des 4500 briques (des vraies, en argile !) de votre maison, c’est bien dommage.
Pour le reste (les enfants, le conjoint, la famille), il faut vous dire une chose: le bonheur et le bien-être sont communicatifs. Si vous êtes heureux.se, vos enfants, votre famille, votre partenaire de vie seront eux-aussi heureux.
Pas convaincu.e ? Vous aurez l’occasion d’en voir, des gosses qui finissent par disjoncter parce qu’un des parents ne se sent pas à sa place. Mais ça peut également attrister les personnes qui vous entourent de vous voir vous embourber dans une situation qui vous rend malheureux.se
Alors changez, et le plus rapidement possible. S’il vous plaît ! Pour vous-même !
L’histoire est valable pour une relation de couple. Si vous ne vous sentez pas à votre place, rebrousser chemin vous fera du bien et vous éviterez de gâcher la vie de l’autre aussi, pensez-y !
Comment savoir si j’abandonne trop vite dans la vie ?
Lorsque je vous parle d’oser tout révolutionner dans sa vie, attention malgré tout! Croyez en vos rêves coûte que coûte ! Accrochez-vous à ce que vous souhaitez accomplir dans cette vie, vraiment (mais vraiment) courte (c’est à dire qu’elle peut s’arrêter là, maintenant)
Quand je vous parle d’oser changer de chemin, je parle en fait de persévérance. Ce qui compte, n’est pas la difficulté du chemin, ni même le nombre de chemins qu’il aura fallu prendre! Mais la destination que vous visez!
Demandons-nous toujours si notre envie de changement nous emmène ou non sur la bonne direction, celle que nous nous sommes fixée, ou si vous vous découragez face aux défis qui vous sont proposés
Pour revenir à notre ballade en forêt de tout à l’heure, ne renoncez pas aux premières ronces, aux chemins escarpés, un cul de sac n’en est pas toujours un si on creuse un peu…
Je lutte contre l’anxiété/la colère/la dépression et cela bousille de nombreux domaines de ma vie
Il y a des choses qui peuvent nous tomber dessus dans la vie. Pas mal de choses. Et parfois, nous n’y sommes tout simplement pas préparés. Ça peut secouer, tanguer, piquer. Ca peut être violent même !
Mais le pire, c’est que certaines personnes n’arriveront jamais à passer au-dessus de ça. Le burnout n’est pas un mythe! La fatigue professionnelle ou même personnelle dans le cas d’une dépression par exemple.
Selon votre profil, il y a cependant pas mal de choses que vous pourriez travailler.
Par exemple:
- Apprendre à anticiper. En tout et pour tout, je n’ai été salarié qu’un an et demi depuis mon entrée dans la vie active. Les années suivantes, je me suis mis à mon compte. Mais dès le départ, si je ne m’en sortais pas trop mal, je me suis mis en tête qu’un beau jour, tout ça risquait de s’effondrer. Alors j’ai fait évolué ma façon de penser. 20 ans plus tard, je suis toujours là, avec des hauts et des bas… parfois même très bas, soyons honnête Mais comme j’avais déjà pu réfléchir à ce genre de possibilités d’échec, j’ai encaissé plus ou moins bien ces périodes selon leur intensité. Si vous prenez l’habitude d’anticiper certains paramètres de votre vie, vous saurez à quoi vous en tenir pour le futur et vous avancerez beaucoup plus sereinement. Mais attention, n’allez pas tomber dans la paranoïa non plus. Si vous vous mettez à croire que votre voisin est un ancien du KGB qui vous en veut, méfiez vous (en consultez s’il vous plaît)
- Challengez vous. C’est bête comme chou, mais je me passionne pour tout et n’importe quoi. Une bagnole en panne, je m’improvise mécano. Une chaudière qui crame… réparée avec du beurre. Bosser 1h par jour … déjà fait ! Fixez vous des défis tout au long de votre vie. Sinon, vous risquez de vite ruminer sur le négatif et ne plus voir le positif autour de vous. Si vous êtes actuellement en souffrance, fixez de vous de tous petits défis mais tous les jours, des “presque rien” qui, mis bout à bout, forment des “presque tout“
- Prenez soin de votre cerveau. La peur, la colère, l’anxiété… ce sont des choses qui viennent en grande partie de là-haut. Non, pas là-haut! Là-haut, dans notre tête quoi. Enfin, pour dire vrai, des émotions que l’on vit face aux situations du quotidien que l’on amplifie, déforme, avec notre réflexion ruminante. On est donc tout à fait capable de contrôler ce genre de choses. Attention, je ne dis pas que c’est facile (je suis à 200% sur les nerfs alors que je rédige cet article), mais c’est faisable. Pour ça, vous pouvez vous tourner vers la méditation, le yoga, la découverte de vous-même (une introspection personnelle, posé.e dans le canapé 10 minutes par jour fait le plus grand bien). Apprenez à calmer votre respiration, ça calmera presque tout le reste de votre corps … cerveau compris !
Quoi qu’il en soit, rien n’est facile… sinon la vie ne serait pas si amusante que ça en fait. On se ferait vite chier si tout se déroulait comme par enchantement, d’années en années. Tout le temps de la joie, pas d’obstacles, pas de challenge… J’imagine que ça doit ressembler à ça l’enfer! C’est tellement triste de voir toutes ces personnes qui vieillissent et ne se sont jamais accomplies réellement, qui ont subi toute leur vie et s’en sont souvent plaint, sans rien changer. Ils finissent souvent encore plus malheureux, c’est tellement triste.
Alors prenez soin de vous et suivez les points cités ci-dessus. Rien que le fait d’anticiper et de changer de façon de penser, ça vous changera la vie. Sans aucun doute.
Je ne suis pas à l’aise avec mon argent/mon statut/mon apparence et j’aimerais m’en foutre
Réponse rapide: On s’en fout ! Enfin moi je m’en fous … de votre argent, de votre statut, de votre apparence, etc… ^^
Réponse longue: Je n’ai pas encore atteint un âge où on se dit ancien ou sage. Mais avec presque 40 ans de recul, j’ai compris 2 ou 3 petits trucs dans la vie qui changent la donne… Je suis toujours là. J’ai fait mienne ce texte fabuleux de Rudyard Kipling : Tu seras un homme mon fils
Déjà, je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche (pour être poli). Alors j’ai du apprendre à porter les fringues qu’on récupérait des voisins ou des amis. Autant vous dire qu’à 5 ou 6 ans ça passe, mais à 13/14, ça commence à être la honte de porter des trucs qu’on aime pas et qui sont tout nazes.
Et pourtant, c’est à cette période de mon adolescence que justement, je me suis intéressé au “style” (entendez Staïle) et aux fringues. J’ai fini avec des tenues au lycée que personne d’autre n’aurait osé porter. Mais moi, je m’amusais de ces fripes. Je découpais, je détournais et j’essayais pour voir. Forcément, j’en ai entendu des clowns, qui se foutaient de ma gueule. (ben ouais, y’a ceux qui regardent, et ceux qui font, et refont encore) Mais c’était pas un souci… parce que ça plaisait à d’autres et j’arrivais à trouver ma place, même si je ne portais pas du Quicksilver ou je ne sais plus quoi (ça aussi je m’en fous !). En revanche, ma première paie est partie dans des fringues que j’étais trop fier de pouvoir m’offrir.
Mon style aujourd’hui ? Je bosse de la maison et j’ai un border collie… donc, jogging … ^^ et quelque fois je fais un effort, surtout que j’ai entre deux ouvert une boutique de fringues classe pour hommes. Ma petite heure de gloire… mais l’idée m’est sûrement venue de mon enfance. Comme quoi, son apparence, il faut essayer de vivre avec, l’assumer ! Entièrement, ce n’est en rien futile
J’ai la chance d’être canon naturellement (eh oui, se faire des compliments comme ça, ça s’apprend aussi) donc c’était plutôt l’argent et le statut qui me manquaient. Pour l’apparence, j’avais trouvé des parades.
Et c’est avec le temps (et je pense qu’il en faut à chacun) qu’on comprend certaines choses, qu’on a des déclics. La vie commence à quarante ans paraît il!
Par exemple l’argent… il y a encore 3 ou 4 ans, disons que j’étais… confortable. Je me pensais même en pré-retraite à ne devoir bosser qu’une heure par jour pour un CA plus que convenable, voire un peu indécent pour certains. Et puis tout s’est cassé la gueule d’un coup … du jour au lendemain, tout est revenu à 0. Alors ça fait tout drôle je vous assure.
Mais au final, j’ai compris que l’argent n’est qu’un outil. Ce n’est pas une fin en soi. Vous connaissez sûrement des gens “riches” qui ne comptent plus leurs heures et qui n’ont plus de vie. Est ce que vous voulez échanger votre vie contre la leur ? J’en doute. Je ne parle pas de ceux qui vivent à fond de leur passion et savent gérer temps pro et temps perso
Dîtes-vous bien une chose… si vous n’avez pas les moyens de payer les factures ce mois-ci… et bien vous n’irez pas en prison. Ça va vous causer quelques soucis, un peu de stress mais au final, il n’y a pas mort d’homme. Alors relativisez ! Votre dernière heure n’est pas encore venue. Apprenez à vivre avec ce que vous avez, ne dépensez pas plus que ce que vous pouvez et vous vivrez la meilleure vie au monde. L’argent n’est pas TOUT.
Pour le statut, c’est pareil. Je ne me sents pas supérieur parce que sur la fiche de ma SARL, c’est écrit “dirigeant” ! Il y a des dirigeants qui galèrent et des salariés qui s’en sortent très bien. A vous d’être rusé, de saisir les opportunités et vous verrez que parfois votre situation, votre statut, est plus sympa que celui du voisin.
Maintenant, il faut comprendre une chose essentielle. Et me fais encore avoir quand j’enfile mes Vibram (baskets avec des doigts) pour aller me balader. J’ai l’air d’un plouc, je ne vous raconte même pas. Et ça m’agace parce qu’en fait :
Les gens n’en ont strictement rien à cirer de qui vous êtes. Même si vous vous baladez en slip dans une ville que vous ne connaissez pas, on vous aura juste vu passé puis oublié dans la foulée.
PARCE QUE LES GENS NE PENSENT TOUJOURS QU’A UNE SEULE CHOSE EN FAIT : EUX-MÊMES
Vous loupez une marche et vous rétamez bien comme il faut dans la rue la plus passante en ville ? Dans 5 minutes, il n’y aura plus que vous pour y penser. Tout le monde vous aura déjà oublié.
Les gens en ont déjà assez à penser à eux, pour s’emmerder à penser à vous. Foutez le vous bien dans le c… le crâne !
Je vous assure qu’avec ça bien gravé dans un coin de votre tête, vous allez vous sentir capable de faire des trucs un peu plus fou. Osez! Relevez vous encore une fois, allez! Peut-être la bonne? Y’a qu’une façon de le savoir
Connaissez vous la différence entre quelqu’un qui a “réussi” (ses projets, ses rêves, l’éducation de ses enfants, etc.) et quelqu’un qui a échoué ?
Je vous laisse chercher un peu, j’y reviendrai ensuite (ce n’est peut-être pas la réponse à laquelle vous vous attendez ^^)
Avant de partir…
Vous voilà avec les 3 plus grandes questions de votre vie. Il y a de la route à faire et parfois, il n’y a qu’en prenant de l’âge qu’on comprend des choses (j’en apprends encore tous les jours sur moi-même).
Et finalement, n’est-ce pas tout simplement ça, la vie? Relever des défis, se battre pour ses convictions, défendre ses opinions en acceptant celle des autres, et vivre quoi. Ce qu’il y a à vivre, point barre. Et ne jamais renoncer à qui l’on est.
C’est aussi ça la vie …
Non ?
Si vous avez d’autres questions existentielles, n’hésitez pas à venir en parler dans le groupe privé
A vous de jouer !
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